Promotion en Chine

Construction du projet de Promotion en Chine .

Promotion of BUGGY ROLLIN and Rollerman in China
Show duo of Chang Yue in GREEN-BLACK and ROLLERMAN in 9 DRAGONS suit

Depuis debut avril, Jean Yves Blondeau a rejoint l’équipe de Mr Gao a pekin dans le but d’établir une collaboration autour de la promotion du BUGGY ROLLIN et de Rollerman en China.
Le plan est une implantation a long terme des activités du BUGGY ROLLIN, développement de produits, ligne de production, réseau de vente appuyés par une promotion sur le terrain.
La premiere action a été de rencontrer Chang Yue dans sa propre ville.
Nous y avons donné plusieurs représentations. L’une a l’université de médecine, et les autres au club de roller.

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On peut voir les étudiants alignés au milieu de la cour. Certains portent encore la blouse blanche de l’hôpital. On aurait aimer rester un peu et faire quelques dérapages en bonus sur les dalles. Mais l’autorisation de rouler est limitée dans le temps, et nous avons été priés de remballer avec les excuses de la presidente des élèves.
Il y avait dans un coin, un petit groupe de longboarders. « Je suis allé les saluer. Mais je pense ne pas avoir été compris ni dans ce que je voulais dire, ni dans le fait que l’on partage la meme passion pour les routes de montagne. Je pense qu’ils ne le savent pas, et en y repensant, je me demande si ils vont rouler en montagne ? » .

Rollerman show at medicine school

Nous y avons rencontré de très jeunes patineurs.

meet young fan

Ensuite nous avons pris la route pour Chengde, au nord est de pekin. La-bas, le club de roller local, nous a préparé un programme serré avec de la descente, rencontre avec la télé locale, show sur le terrain d’entraînement du club entre les taries qui dansent et tambours traditionnels, puis descente pour le dernier jour.

Le spectacle était un joyeux tintamare. Chaque groupe poussant le son au maximum sans aucune attention pour le groupe d’a coté, ni meme l’idée de synchroniser l’espace sonore. A plus de 2 metres des enceintes il était impossible de distinguer a quel son se vouer.

L’important n’étant plus d’essayer de coller une chorégraphie sur la musique, mais simplement de montrer de mouvements a une foule turbulente et enjouée. Et puis tout d’un coup, la cacophonie s’arrête, la place se vide comme un ballon de baudruche qu’on dégonfle. Vite vite tout le monde se presse dans les voitures.

Pourquoi si pressé ? Parce que les restaurants vont fermer !

La premiere descente, c’était quelque chose ! Non pas qu’elle fut rapide, ou bien qu’elle fut technique, ou alors d’une qualité esthétique a couper le souffle. Non. Le profil de route était simplement suffisant pour reprendre l’entraînement. 7% de pente maximum, 40- 50 km/h sur 7 km. La route avait surface peu rugueuse qui pourrait paraître de bonne qualité.

C’était sans compter les centaines de poids lourds surchargés qui empruntent ce petit col. Vu de loin, ce qui ressemblait a des bouses de vache, noires, éparpillées tout le long de la route, étaient en fait des tiaffées de minerai débordant de chaque camion au moindre ressaut. Etre éclaboussé de purée noire était un moindre mal. Le vrai problème, c’est la route en souffrance, qui subit le laminage des trains de roues.

Sous la charge la route se tord comme de la pate a modeler. Elle commence par faire des vagues. Puis la surface bitumée craque, et fini par expurger les cailloux blancs de la sous couche, comme un bouton d’acné qu’on aurait pressé très fort. Si il est des cratères qui laissent encore encore un peu apparaitre une bande d’asphalte cohérente, sous l’écume des gravillons dégoulinant des bords de la plaie ; il en est qui sont impraticables pour nos tendres roulettes.

Il est alors impératif de se relever et de passer en marchant. J’ai essayé de passer un cratère avec de la vitesse, mais je me suis retrouvé planté sur les tranchants des cailloux pointus, lacérant la surface des coques de l’armure. Un vrai coup de vieux pour la carapace. Il fallait donc a tout prix éviter les trous.

Il ne faut pas essayer d’y rouler.


Le lendemain nous somme revenu pour essayer l’autre cote de la montagne. J’avais repéré une route en béton blanc tout lisse te tout neuf, étroit et pentu.
Nous l’avons donc essayé. Faute de temps, je n’avais pu explorer la route jusqu’en bas. dans sa premiere partie, elle court le long de la pente de la montagne. Puis elle coule au fond de la vallée. De loin, je la voyant rejoindre un village en contre bas.

J’avais sous-estimé ses vaguelettes. Avec la vitesse, a plat ventre, la route est vite devenue un vibromasseur géant. L’inconvenant principal étant la difficulté a garder un champ visuel stable. Ce sont les muscles du cou qui font office de stabilisateur. Cela devient vite intenable.

La partie basse fut aussi épique, avec de belles relances, des segments recouverts de graviers, et une fin sur un chemin rural en terre.

Apres avoir déjeuner dans un restaurant dont l’intérieur est tout beau tout neuf, lové dans un village improbable, L’équipe de tournage de drone a voulu nous montrer une autre route.